Covid-19 et incertitudes géopolitiques | Impact économique sur les secteurs d'activité et l'emploi en France et en région
 

Covid19 et incertitudes géopolitiques | Impact économique sur les secteurs d'activité et l'emploi en France et en région

par Orfe (CF). Le 30/06/22 16:04.
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Sommaire
La pandémie de Covid19 s’est traduite en France et en Centre-Val de Loire par un choc brutal et généralisé à l’ensemble des activités économiques.
Mis à jour en juin 2022 : deux ans après le premier confinement national, cet article fait le point sur la situation économique et les principales tendances sur le marché du travail.

Le tableau de bord ci-dessous, réalisé à partir des principales données de la Dares, de l’Insee, de l’Unedic et de Pôle emploi, a donc pour objectif d’éclairer la situation à partir des informations les plus récentes.

 

Les incertitudes liées aux évènements géopolitiques (guerre en Ukraine) impactent les prévisions économiques à court terme.

 

Ce tableau de bord constitue une déclinaison des travaux menés plus largement sur l’impact de la crise sanitaire sur l’économie, l’emploi et la formation en Centre-Val de Loire dans le cadre du mandat du Comité Régional de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation professionnelles (Crefop).

 

L’impact économique sur les secteurs d’activité en France

La consommation des ménages (Insee, 15 juin 2022)

 

La consommation des ménages en biens diminue légèrement en avril 2022 (- 0,4 %).

 


Source : Insee
Lien vers le tableau de bord de la conjoncture de l’Insee du 15/06/2022

 

Au quatrième trimestre 2021, le PIB français s’est situé à 0,9 % au-dessus de son niveau d’avant la crise sanitaire.

 

Au quatrième trimestre 2021, le PIB français poursuivait son rattrapage dans plusieurs secteurs des services (commerce, transports, services aux ménages...). Les trois premiers mois de l’année 2022 apparaissent plus contrastés. Le mois de janvier a été caractérisé par la dégradation de la situation sanitaire (vague Omicron) et ses conséquences comme le recours accru au télétravail, la mise en place du pass vaccinal, de jauges pour certains évènements, etc. Après la levée de la plupart des restrictions courant février, le mois de mars 2022 a été marqué par les premières conséquences du déclenchement de la guerre en Ukraine, s’ajoutant aux difficultés d’offre (difficultés d’approvisionnement, difficultés de recrutement) et aux tensions sur les prix qui préexistaient. Dans ce contexte, l’évolution du PIB français au premier trimestre 2022 serait le reflet, en moyenne, de ces évolutions contrastées. L’évolution de l’activité au deuxième trimestre 2022 est entourée de fortes incertitudes, dépendant notamment de la guerre en Ukraine et de ses conséquences économiques.

 

Ecarts d’activité économique par rapport à l’avant crise
Activité économique en écart au quatrième trimestre 2019, en % :

 

Source : calculs Insee à partir de sources diverses

Lien vers la note de conjoncture de l’Insee "Activité économique" du 16/03/2022

 

L’évolution du PIB français au premier trimestre 2022 serait le reflet des évolutions contrastées (Insee, 16 mars 2022)

 

Certains contrastes sectoriels persisteraient au premier trimestre 2022 : l’activité ralentirait fortement dans les services, reprendrait légèrement dans l’industrie et accélérerait quelque peu dans la construction. La dégradation de la situation sanitaire en début d’année 2022 conduirait à un net ralentissement dans les services de transport et les services aux ménages, et même un recul dans l’hébergement et la restauration. Après une baisse au quatrième trimestre 2021, l’industrie repartirait à la hausse, portée entre autres par les branches des biens d’équipement et des matériels de transport.

 

Ecarts d'activité économique par branche, en écart au 4ème trimestre 2019
Ecart au quatrième trimestre 2019, en %, prévisions au 1er trimestre 2022 :

 

Source : calculs Insee à partir de sources diverses

Lien vers la note de conjoncture de l’Insee "Activité économique" du 16/03/2022

 

Des perspectives d’activité en baisse dans l’industrie, selon les chefs d’entreprise (Insee, 16 mars 2022)

 

Globalement, les chefs d’entreprise de tous les grands secteurs d’activité apparaissent préoccupés par les répercussions du conflit en Ukraine. Ils anticipent une intensification des tensions sur leur prix de vente, en lien a priori avec les coûts de l’énergie et des matières premières. Seuls des services se démarquent.

 

Evolution prévue des prix de vente
Soldes d’opinion, en % des réponses, CVS :

 

Lien vers la note de conjoncture de l’Insee "Eclairage : enquête de conjoncture auprès des entreprises" du 16/03/2022

 

En février 2022, la consommation alimentaire diminue de nouveau, mais à un rythme moindre (- 0,2 % après - 1,5 % en janvier 2022). (Insee, 31 mars 2022)

 

Cela s'explique par une baisse moins importante de la consommation de produits agricoles et agroalimentaires. La consommation de tabac augmente cependant.

 

Source : Insee

Lien vers la note de conjoncture de l'Insee "Consommation des ménages" du 31/03/2022

 

L’impact économique sur l’emploi en France

Au premier trimestre 2022, le taux de chômage est quasi stable (Insee, 17 mai 2022)

 

Au premier trimestre 2022, le nombre de chômeurs au sens du BIT diminue de 18 000 par rapport au trimestre précédent, à 2,2 millions de personnes. Le taux de chômage au sens du BIT est ainsi quasi stable (- 0,1 point) à 7,3 % de la population active en France (hors Mayotte), après avoir diminué de 0,6 point le trimestre précédent. Il est inférieur de 0,8 point à son niveau un an auparavant, et 0,9 point au-dessous de son niveau d’avant la crise sanitaire (fin 2019). Il s’agit de son plus bas niveau depuis début 2008, si l’on excepte la baisse ponctuelle en "trompe-l’œil" du printemps 2020, pendant le premier confinement.

 

Taux de chômage au sens du BIT
Moyenne trimestrielle en % de la population active, données CVS :
 

Source : Insee, enquête Emploi
Lien vers Informations rapides Insee (numéro 38) du 17/05/2022

 

Début 2022, le niveau tendanciel de la population active reste difficile à déterminer (Insee, 16 mars 2022)


Au premier trimestre 2022, la population active progresserait rapidement (+85 000), après une baisse observée au quatrième trimestre 2021. Cette prévision reste conditionnée à l’évolution à venir de la population active difficile à déterminée, en particulier après deux années de fluctuations d’ampleur exceptionnelle. Au total, la population active pourrait retrouver une croissance proche de l’avant-crise : le ralentissement tendanciel serait plus que compensé par les effets de l’alternance sur l’activité des jeunes.

 

Evolution de la population active comparée aux projections ajustées
En milliers, données CVS :

 

Source : Insee, enquête Emploi, projections de population active ajustées ; Dares, stocks de contrats en alternance
Lien vers la note de conjoncture Insee "chômage" du 16/03/2022

 

En 2021, le nombre des contrats en alternance a fortement augmenté

 

Le nombre de bénéficiaires de contrats en alternance (apprentissage et contrats de professionnalisation) est en nette progression depuis 2016, avec une augmentation plus rapide encore en 2021. Cette forte progression du nombre d’apprentis s’explique notamment par différentes réformes comme l’ouverture des contrats aux 25-29 ans, les aides financières aux apprentis, le soutien renforcé à l’embauche et la simplification du recours à l’apprentissage pour les employeurs.
 

Nombre d’alternants dans l’enquête Emploi et nombre d’entrées dans les sources administratives
Nombre d’entrées totales sur l’année et stock moyen au quatrième trimestre (données brutes) :

Source : Insee, enquête Emploi pour le stock d’alternants. Données administratives Dares pour le nombre d’entrées
Lien vers la note de conjoncture Insee "Eclairage : contrats en alternance" du 16/03/2022

 

Evolution de l’emploi intérimaire par secteur d’activité sur un an (Dares, 9 juin 2022)

  

+ 8 % d’emplois intérimaires en un an, de mars 2021 à mars 2022, soit + 58 984 intérimaires.
Fin avril 2022, 806 400 personnes occupent un emploi intérimaire en France métropolitaine.

 

L’emploi intérimaire diminue en avril 2022 (- 1,6 %, soit - 12 700 intérimaires), après - 1,7 % en mars 2022 (- 13 800).

Fin avril 2022, le nombre d’intérimaires dépasse son niveau de février 2020 de + 0,6 % (+ 4 700).

 

Evolution de l’emploi intérimaire par secteur en France métropolitaine (hors Mayotte) :

 

Source : Dares, exploitation des déclarations sociales nominatives (DSN) et des fichiers Pôle emploi des déclarations mensuelles des agences d'intérim

Lien vers les données intérimaires de la Dares du 9/06/2022

 

Evolution des déclarations d’embauche (Urssaf, avril 2022)

 

Au premier trimestre 2022, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois hors intérim baisse très légèrement (- 0,5 % après + 0,3 %) et reste sur le niveau haut atteint au troisième trimestre 2021 (plus de 2,4 millions par trimestre). Les embauches en CDI sont stables (- 0,1 % après + 2,9 %) tandis que celles en CDD de plus d’un mois diminuent de 0,9 % (après - 2,2 %).
Sur un an, les déclarations d’embauche de plus d’un mois augmentent de 26,5 % compte tenu du niveau bas enregistré au premier trimestre 2021 dans un contexte encore marqué par le deuxième confinement sanitaire. Elles augmentent de 11,7 % par rapport au dernier trimestre 2019, juste avant le déclenchement de la crise de la Covid-19.

 

Au premier trimestre 2022, l’évolution des embauches de plus d’un mois est contrastée selon la taille de l’entreprise : elles continuent de diminuer dans les entreprises de moins de 20 salariés (TPE, - 3,9 % après - 1,6 %) et poursuivent leur progression dans les structures de plus grande taille (+ 2 % après + 1,7 %).

 

Les déclarations d’embauche de plus d’un mois augmentent légèrement dans l’industrie (+ 0,6 %, après + 3,4 %), se contractent dans le secteur de la construction (- 3,8 %, après - 0,3 %) et se stabilisent dans le tertiaire (- 0,2 %, après + 1,6 %). Leur niveau dépasse très nettement celui enregistré au dernier trimestre 2019 dans l’industrie (+ 14,3 %) et dans le tertiaire (+ 13 %). L’écart est beaucoup plus mesuré (+ 0,6 %) dans la construction, secteur qui a globalement moins pâti de la crise.

 

Evolution des déclarations d’embauche hors intérim de plus d’un mois (glissement annuel) :
 

Lien vers Conjoncture Stat’ur d'avril 2022

 

Evolution du nombre de salariés en activité partielle (Dares, avril 2022)

 

Compte tenu de l’amélioration de la situation sanitaire, le dispositif de l’enquête ACEMO s’achève avec l’édition d’avril 2022.

 

Estimation des nombres de salariés en activité partielle entre mars 2020 et mars 2022 :

 

Sources : demandes d’indemnisations SI APART, enquête Acemo-Covid-19 ; estimation Dares.

Lien vers l’enquête Acemo spéciale Covid Dares d'avril 2022

 

Les secteurs concernés par l’activité partielle (Dares, avril 2022)

 

Estimation des nombres de salariés en activité partielle, par secteur d’activité (en milliers) :

 

Sources : demandes d’indemnisations SI APART, enquête Acemo-Covid-19 ; estimation Dares

Lien vers l’enquête Acemo spéciale Covid Dares d'avril 2022

 

Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre pendant la crise sanitaire Covid-19 (Dares, avril 2022)

 

Compte tenu de l’amélioration de la situation sanitaire, le dispositif de l’enquête ACEMO s’achève avec l’édition d’avril 2022.

 

Répartition des salariés (hors salariés en congés) au cours de la dernière semaine du mois :

 

Source : Dares, enquête Acemo Covid, 2020-2022

Lien vers l’enquête Acemo spéciale Covid Dares d'avril 2022

 

L’évolution du télétravail (Dares, avril 2022)

 

Evolution du télétravail depuis novembre 2020, tous secteurs d’activité (en % de salariés) :

 

Source : Dares, enquête Acemo Covid, 2020-2022

Lien vers l’enquête Acemo spéciale Covid Dares d'avril 2022

 

Effet du télétravail sur les télétravailleurs par rapport au travail sur site, du point de vue de l’employeur (en % de salariés)

 

Source : Dares, enquête Acemo Covid, mars 2022

Lien vers l’enquête Acemo spéciale Covid Dares de mars 2022

 

Situation sur le marché du travail (Dares, 25 mai 2022)

 

Evolution du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A en avril 2022 

 

Entre mars et avril 2022, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a augmenté de 0,5 %.
Au total, on compte 2 954 600 demandeurs d’emploi de catégorie A en France métropolitaine en avril 2022. Au cours des trois derniers mois, le nombre de demandeurs d’emploi (catégorie A) a diminué de - 0,4 %.

 

Evolution du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A par tranches d’âge :

 


Source : STMT – Pôle emploi, Dares
Accès aux données de la Dares publiées le 25/05/2022

 

Evolution des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi, catégories A, ABC – en France métropolitaine du 1er trimestre 1996 au 1er trimestre 2022 (Dares, avril 2022)

 

Source : Pôle emploi-Dares, STMT, données CVS-CJO.

Lien vers les données des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi du 1er trimestre 2022

 

Evolution du nombre d’offres d’emploi en ligne (Dares, 3 juin 2021)

 

Sur un panel d’une douzaine de sites suivis par la Dares, le nombre d’offres d’emploi en ligne s’établit entre le 17 et le 23 mai 2021 à 120 % du niveau précédant le second confinement (semaine du 19 au 25 octobre 2020). En moyenne sur les trois premières semaines de mai et par rapport au mois d’avril 2021, le nombre hebdomadaire d’offres publiées en ligne croît de 7 %, malgré une baisse durant la semaine du 10 au 16 mai probablement liée au pont de l’Ascension.

 

Note : indice base 100 lors de la semaine du 9 au 15 mars 2020. Les données des semaines du 28 septembre au 18 octobre 2020 ont été ajustées pour ne pas répercuter l’évolution forte, temporaire et inexpliquée de l’un des sites.
Source : panel de 12 sites d'offres d'emploi, calcul Dares

Lien vers le tableau de bord Dares du 03/06/2021

 

Impact sur les organismes de services à la personne (Dares, 23 novembre 2020)

 

La Dares a réalisé, en concertation avec la direction générale des entreprises (DGE), une enquête flash auprès des organismes de services à la personne (OSP), afin de recueillir des informations relatives à l’impact du premier confinement sur ces activités.
Il en ressort qu’entre le 15 mars et le 15 mai 2020, 33 % ont suspendu ou cessé leur activité, et 48 % ont diminué leur nombre d’interventions. Les OSP de petites tailles (moins de 10 intervenants) ont été davantage exposés aux arrêts d’activité : 41 %, contre 16 % des structures de plus de 10. La raison la plus fréquemment invoquée en cas de cessation ou de diminution d’activité est le refus par le bénéficiaire de l’intervention à son domicile. Les activités les plus touchées ont été le soutien scolaire, les cours à domicile et l’assistance informatique à domicile.
Les services d’assistance et d’accompagnement sont les services qui ont été les moins souvent interrompus du fait notamment du maintien des soins aux personnes âgées et/ou en situation de handicap. La livraison de repas ou de courses a même progressé.

 

Lien vers les résultats de l'enquête Dares


Impact sur l’emploi (OFCE, 6 mai 2020)

 

Le choc de confinement affecte 9,1 millions d’emplois.
Parmi eux :

 

  • 2,1 millions sont touchés par les fermetures obligatoires (dont 330 000 non-salariés et 40 000 salariés en contrat court de moins d’un mois)
  • 1,6 million de salariés et 100 000 non-salariés sont en garde d’enfant à la suite de la fermeture des écoles
  • 7,9 millions d’emplois salariés, soit 33 % des emplois salariés, et 400 000 non-salariés (14 %) pourraient être concernés par la mise en place du télétravail (hors commerces fermés)

 

À l’inverse, 18,5 millions d’emplois ne pourraient pas profiter de la pratique du télétravail.

 

Lien vers l’étude

 

Les chiffres clés pour la région Centre-Val de Loire

Evolution de l’emploi salarié en France (hors Mayotte) et en région (Insee, 16 juin 2022)

  

Evolution de l’emploi salarié privé en France (hors Mayotte) :

 

Source : Insee

Lien vers le tableau de bord Conjoncture nationale de l’Insee du 16/06/2022

 

Evolution de l’emploi salarié total et privé en France et en Centre-Val de Loire :

 

Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee
Lien vers le tableau de bord conjoncture régionale de l’Insee du 31/05/2022

 

Evolution de l’emploi salarié par secteur d’activité en région

 

Au quatrième trimestre 2021, le secteur de l’industrie stabilise ses effectifs salariés, comme au troisième trimestre. Dans le tertiaire marchand hors intérim, l’emploi progresse au 4ème trimestre (+ 0,3 %), moins fortement cependant qu’au trimestre précédent (+ 0,6 %). Il progresse également dans le secteur de la construction (+ 0,5 %). A noter que l’emploi salarié recule dans le tertiaire non marchand (- 0,6 %). En un an, seul le secteur industriel voit ses effectifs salariés diminuer légèrement (- 0,2 %). L’évolution de l’emploi est positive dans la construction (+ 2,2 %), le tertiaire non marchand (+ 1,5 %) et le tertiaire marchand, intérim compris (+ 4,5 %). Au global, l’emploi salarié régional progresse de + 2,5 % en 2021.

 

Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire :
 

Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee
Lien vers le tableau de bord conjoncture régionale de l’Insee du 31/05/2022

 

Evolution de l’emploi par département

 

Au quatrième trimestre 2021, l’emploi salarié évolue différemment selon les départements de la région Centre-Val de Loire. L’emploi progresse par rapport au trimestre précédent dans les départements de l’Indre-et-Loire (+ 0,4 %), de l’Eure-et-Loir (+ 0,3 %) et du Loir-et-Cher (+ 0,2 %). A l’inverse, l’emploi diminue dans le Cher (- 0,1 %) et l’Indre (- 0,1 %), ainsi que dans le Loiret (- 0,2 %). Dans ce département, il s’agit de la deuxième baisse consécutive, après la forte hausse observée au deuxième trimestre 2021 (+ 1,3 %).

 

Evolution de l’emploi salarié total par département (en fin de trimestre) :

 

Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee
Lien vers le tableau de bord conjoncture régionale de l’Insee du 31/05/2022

 

Evolution de l’emploi intérimaire

 

Au quatrième trimestre 2021, l’emploi intérimaire augmente en région (+ 3,6 %) et au niveau national (+ 5,4 %). Il augmente dans tous les départements de la région, en particulier dans l’Indre (+ 10 %), l’Eure-et-Loir (+ 6,2 %), l’Indre-et-Loire (+ 5,9 %) et le Loir-et-Cher (+ 5,2 %). Dans le Cher (+ 2,2 %) et le Loiret (+ 0,1 %), la hausse de l’emploi intérimaire apparait plus modérée.

 

Evolution de l’emploi intérimaire en région et en France :


Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee

Lien vers le tableau de bord conjoncture régionale de l’Insee du 31/05/2022

 

Evolution du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A en avril 2022

 

+ 0,8 % sur un mois, soit 770 demandeurs d’emploi de plus par rapport à mars 2022 en Centre-Val de Loire.
103 100 demandeurs d’emploi de catégorie A inscrits en région en avril 2022.

 

Au cours des trois derniers mois, le nombre de demandeurs d’emploi diminue en région (- 0,4 %), au même rythme qu’au niveau national.

 

Evolution du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A par tranches d’âge :

 

Source : STMT – Pôle emploi, Dares
Accès aux données de la Dares publiées le 25/05/2022

 

Evolution des offres d’emploi collectées par Pôle emploi (Dares, 25 mai 2022)

 

Source : STMT, Pôle emploi-Dares
Accès aux données de la Dares du 25/05/2022

 

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