Une seconde chance pour dessiner son avenir
 

Une seconde chance pour dessiner son avenir

par Direccte Centre-Val de Loire. Le 21/11/18 12:09. Localisation : 37,41,45.
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L’insertion professionnelle des jeunes éloignés de l’emploi est l’une des priorités de l’État. La Direccte Centre-Val de Loire co-finance dans ce but un certain nombre de structures parmi lesquelles l’École de la 2ème chance.

L’École de la 2ème chance (E2C) [1] est présente à Tours depuis 2004, à Orléans (2011) et à Blois (2014).

 

"L’E2C propose un suivi individualisé, une pédagogie innovante et les jeunes vont y acquérir des codes qu’ils n’ont pas forcément, pour ensuite réintégrer une formation, un apprentissage et parfois un emploi. C’est également un véritable sas pour une reprise de la confiance en soi", explique Marika Petit, responsable du service "Accès et retour à l’Emploi" à la Direccte*.
Plus de 100 000 jeunes sortent du système éducatif chaque année. L’E2C, c’est 124 sites de formation en France et 15 000 jeunes accueillis par an, dont plusieurs centaines en région Centre-Val de Loire, qui souhaitent se construire un début de parcours professionnel, après différents échecs scolaires ou professionnels et, parfois, accidents de la vie.

 

Insertion professionnelle, sociale et citoyenne

Sur un système d’entrées et de sorties permanentes, plus de 200 jeunes sont accueillies à Tours, 105 à Orléans et 75 à Blois. Les critères d’entrée ? "Être sorti du système scolaire depuis un an et être sans diplôme (ou obtenu il y a longtemps et n’ayant pas servi) et demandeur d’emploi. Mais le principal, c’est la motivation affichée par le jeune", estime Bruno Libault, directeur des sites de Tours et Blois.
"Notre vocation, c’est l’insertion professionnelle, sociale et citoyenne", poursuit-il. "L’objectif est de tracer un plan de formation cohérent avec le projet du jeune, qui va ainsi passer 40 % de son temps en entreprise et explorer différents secteurs d’activités. La durée d’un parcours à l’E2C, c’est 38 semaines, ou 6 mois en moyenne. Le taux de sorties positives [2] est de 60 % ; il n’y a que 15 % d’échecs (abandons et rarissimes exclusions)."

 

Un réseau de 1 500 entreprises et une pédagogie innovante

L’une des forces de l’école, c’est son réseau d’entreprises, constitué de 1 500 entreprises dans la région, permettant un millier de stages par an : "elles ont un vrai rôle de tutrice, une responsabilité et des objectifs précis". L’autre force, c’est sa pédagogie individualisée, basée sur l’approche par compétences (APC). Ici, on ne parle pas de "cours", mais "d’ateliers" (culturels, sportifs, citoyens…) ; pas de "notes", mais de "compétences acquises" ; pas de "professeurs", mais de "formateurs".
Parmi eux, Alfred Elanga, l’un des formateurs référents de l’école de Tours depuis 2010. "Ces jeunes ont besoin d’être rassurés, de reprendre confiance en l’école, en l’entreprise, en eux… Nous proposons un tout cohérent, pour les placer dans une dynamique positive. Cela passe par une remise à niveau, mais aussi un travail sur le savoir-être et le retour de l’estime de soi."

 

Aller plus loin

 

> Lire l'article dans son intégralité sur le site de la Direccte

> Les trois établissements de l'Ecole de la 2ème chance en Centre-Val de Loire

> Le réseau des Ecoles de la 2ème chance

 

 

[1] co-financée par la Direccte Centre-Val de Loire, la Région, les collectivités locales et les entreprises via la taxe d’apprentissage

[2] celles débouchant sur un emploi, une formation qualifiante ou un apprentissage
 

* Direccte : Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi

 

Crédit photo : stock.adobe.com

Les + d'Etoile

Cette conférence a été organisée par le Gip Alfa Centre-Val de Loire dans le cadre du Pacte sur le thème Accompagnement, insertion et évolution du système d’emploi.

La Région Centre-Val de Loire définit, organise et finance différentes actions de formation professionnelle en faveur notamment des demandeurs d’emploi.

L’insertion professionnelle des jeunes éloignés de l’emploi est l’une des priorités de l’État. La Direccte Centre-Val de Loire co-finance dans ce but un certain nombre de structures parmi lesquelles l’École de la 2ème chance.