Métallurgie : former pour maintenir les compétences-clés
 

Métallurgie : former pour maintenir les compétences-clés

par Scripto Sensu pour le GIP Alfa Centre. Le 30/05/13 17:00.
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La branche de la métallurgie s’engage pour anticiper les changements technologiques et garantir la montée en compétences des salariés, en particulier les moins qualifiés ou en situation de fragilité.

L'ADEFIM a signé une convention avec l'Etat* en 2012, afin de former cette année près de 250 salariés. Objectif : favoriser les mobilités internes et externes, augmenter les niveaux de qualification par l'obtention de certificats de qualification paritaires de la métallurgie (CQPM) et renforcer l’expertise et le développement des sous-traitants automobiles.

« Nous souhaitions accompagner les projets structurants des PME pour qu'elles s'inscrivent dans la pérennité, garantir leur maîtrise technologique, leur compétitivité et le maintien dans l'emploi en local. Elles n'auraient pu se le permettre, si nous ne nous étions pas mis autour de la table avec nos partenaires » explique Yann-Eric Goullet, directeur de l'ADEFIM région Centre Nord.

Sur le terrain

Le groupe ARM, spécialisé dans l'usinage de pièces mécaniques de précision, a réussi son virage en 2007 en tant que sous-traitant de l'aéronautique, après avoir vu ses activités originelles fortement réduites (médical, ferroviaire, énergie).

Face à un changement de cap opéré en deux ans à peine, à une forte évolution des effectifs en trois ans et aux exigences élevées du secteur, deux de ses sociétés, ARM et SOPREMECA, ont ainsi décidé de former quatre de leurs chefs d'équipe, promus en interne grâce à leur expertise technique, au management intermédiaire et à la conduite du changement. Un programme de 133 heures de formation, avec à la clé, l'obtention de CQPM en décembre.

« La montée en compétences de nos fonctions-clés est essentielle, nous n'aurions pu le faire sans cette convention », explique Sylvie Marcou, responsable RH du groupe. « Nos donneurs d'ordre suivent et apprécient ces efforts, car ils sont précisément à la recherche de sous-traitants fiables dans la durée, capables de résister aux creux d'activité. »

* En réponse à l'appel à projets lancé par le fonds paritaires de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP), cette convention a été signée entre l'OPCAIM (OPCA de la branche), via sa délégation régionale, l'ADEFIM, et la DIRECCTE Centre, représentant l'État.

 

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